La logique des droits est celle d’un rapport de force. Les lobbies de la culture de mort ont réussi à imposer le droit à la santé reproductive, cet euphémisme qui désigne le droit à l’avortement et à la contraception.
Et pour le pharmacien, ce droit s’avère oppressif, puisqu’il est sommé de laisser sa conscience à l’entrée de son officine pour devenir un fonctionnaire de la santé reproductive. Il doit alors dispenser des pilules contraceptives et abortives et demain des cocktails létaux. Pour les pharmaciens, les problèmes posés sont graves : jusqu’à quel point peut-on coopérer ? Quel acte prophétique doit-on poser face à cette nouvelle forme de totalitarisme ? Ce livre collectif réalisé sous la direction de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, aborde l’objection de conscience du pharmacien sous ses différents aspects : moraux et théologiques, institutionnels et politiques. Que faire ? La réponse est loin d’être simple mais dans tous les cas le refus de la coopération au mal doit devenir l’affaire de tous les chrétiens, au risque de la dissidence. (Ed. de l’Homme Nouveau 2011)
« L’introduction de législations injustes place souvent les hommes moralement droits en face de difficiles problèmes de conscience… Les choix qui s’imposent sont parfois douloureux et peuvent demander de sacrifier des positions professionnelles confirmées ou de renoncer à des perspectives légitimes d’avancement de carrière. » Jean-Paul II
http://www.hommenouveau.fr/pages/boutique/boutique_produit.php?id_produit=54
Auteur : Mgr Marc Aillet (sous la direction de)
Nombre de pages : 90