Pour que le choix de la gestion de la fertilité soit celui de la femme, du couple
Réponse de professionnels de santé à la vidéo interrogeant le Docteur de Reilhac, Présidente de la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale (FNCGM), et au communiqué de presse publié le 22 février 2018 par la FNCGM.
Madame le Docteur de Reilhac, Chère Consoeur,
Chers Confrères pratiquant la gynécologie médicale,
Nous faisons suite à votre interview vidéo de ce lundi 26 février 2018 par le Point, et au communiqué de presse publié le 22 février 2018, qui n’ont pas manqué d’attirer notre attention.
Nous professionnels de santé, médecins, sages-femmes, pharmaciens, et praticiens de nombreuses autres professions de santé, souhaitons exprimer notre point du vue suite à vos propos sur les méthodes «naturelles» de contraception.
Soyons clairs. Tout comme vous, nous déconseillons vivement et explicitement à nos patientes les pratiques dites «naturelles» dont la fiabilité est insuffisante: retrait (ou «coït interrompu»), prévision de la date d’ovulation par «calcul» (cf. méthode Ogino, méthode du calendrier), applications «calendrier» pour smartphone utilisant uniquement un algorithme de prévision, méthode des températures seules, etc. En effet, il serait anti-déontologique d’encourager des femmes souhaitant éviter une grossesse à utiliser ces pratiques.
En revanche, nous prenons la parole aujourd’hui pour porter à votre attention les Méthodes d’Observation du Cycle (MOC).
Non, les « méthodes naturelles » telles que vous les définissez ne sont pas toutes les mêmes. Par exemple, le retrait n’a rien à voir avec les méthodes d’observation du cycle scientifiques récentes.
Non, la méthode Ogino n’a rien d’une méthode d’observation du cycle car elle se base sur la longueur des cycles habituels (comme la médecine classique d’ailleurs) et non sur la vie quotidienne, en temps réel, de chaque femme.
Mises au point par des scientifiques entre 1960 et nos jours, les MOC reposent sur une connaissance approfondie de la physiologie gynécologique. Elles utilisent un protocole d’observation et d’analyse quotidienne des signes cliniques de fertilité, bio-marqueurs fiables de l’état d’avancement du cycle menstruel. Ces méthodes sont tout sauf aléatoires. Elles sont très précises et rigoureuses. Leur pédagogie d’enseignement aux femmes et leur fiabilité au quotidien ont été validées par des études de haut niveau de preuve. Elles font donc partie des méthodes «evidence-based»de gestion de la fertilité!
Lorsque nous rencontrons une patiente souhaitant avoir plus d’informations sur son cycle, ou souhaitant un mode de contraception plus sain, nous lui conseillons ces méthodes scientifiques, pour lesquelles une formation initiale et un suivi par des instructeurs certifiés sont indispensables, avant d’atteindre une certaine autonomie. Quelques éléments-clés:
– Nous insistons sur la nécessité absolue de se former auprès d’instructeurs qualifiés, de suivre les consignes de la méthode, et d’interpréter les signes cliniques observés au jour le jour. Pas de prévisions, pas de «bricolage», sous peine de voir la fiabilité disparaître!
– Nous ne sous-estimons pas les difficultés liées au début de l’utilisation des MOC.
– Nous expliquons précisément que ces méthodes requièrent une importante motivation personnelle de la part de la femme et/ou du couple souhaitant les utiliser.
– Nous expliquons clairement que la fertilité de la femme est intacte, et donc qu’un rapport sexuel en période fertile conduira potentiellement à une grossesse, même si le couple utilise une méthode barrière.
– Nous n’imposons à personne l’utilisation de telles méthodes. Le libre choix est primordial, comme toujours en médecine.
°°°
Les principales méthodes d’observations du cycle evidence-based enseignées en 2018 sont les suivantes[[FACTS (Fertility Appreciation Collaborative to Teach the Science) est une association consacrée à l’information sur les méthodes d’observation du cycle (FABMs, Fertility Awareness-Based Methods) par et pour les professionnels de santé. FACTS a été créée par le Docteur Marguerite Duane, professeur adjoint de médecine générale à l’Université Georgetown (Washington, USA). www.FACTSaboutfertility.comLa section Research (www.FACTSaboutfertility.org/research/) du site contient une liste d’études de haut niveau de preuve sur les MOC.]]:
– Méthode de l’Ovulation Billings, développée par les Docteurs Evelyn et John Billings (observation de la glaire cervicale);
– Méthode FertilityCare, également appelée Modèle Creighton, développée par l’Université Creighton, Nebraska, USA(observation de la glaire cervicale);
– Méthode Sympto-thermique, développée par plusieurs équipes universitaires à travers le monde, dont le Docteur Rötzer, en Autriche (observation de la glaire cervicale et de la température basale, voire de la position du col utérin).
– Méthode Marquette, développée par l’Université Marquette, Wisconsin, USA (observation de la glaire cervicale et tests urinaires de LH et oestradiol, voire température basale).
Nous soulignons également que la recherche est continue concernant ces méthodes ! Des études récentes continuent à être publiées [[Stanford J, Porcznik C. Enrollment, childbearing motivations, and intentions of couples in the Creighton Model effectiveness, intentions, and behavior assessment (CEIBA) study. Front Med 2017; (4):147. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5596066/ ]]. Les protocoles scientifiques de chaque MOC continuent à évoluer, et de nouvelles MOC voient le jour [[FEMM – Fertility Education and Medical Management, a new Fertility Awareness-Based Method. FACTS Research.https://www.factsaboutfertility.org/wp-content/uploads/2018/02/FACTSFEMMPEH.pdf ]], selon les données actuelles de la science.
Non, la fiabilité de ces MOC (méthodes d’observation du cycle) n’indique pas un indice de Pearl entre 15 et 18% (comme nous le voyons sur de nombreux sites (officiels) d’information sur la contraception, mais une fiabilité comparable à celle de la contraception orale oestro-progestative (première contraception des femmes françaises [[Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes): Baromètre Santé 2016 – Contraception: http://inpes.santepubliquefrance.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1806.pdf ]]). (cf études citée en bas de page). A titre d’exemple, la symptothermie est citée par l’OMS comme ayant un Indice de Pearl théorique (IPT) de 0.4, et un IP pratique (IPP) de2 [[Organisation Mondiale pour la Santé: Family Planning, a global handbook for providers, 2011. How effective are fertility-awareness methods? http://www.fphandbook.org/how-effective-2 ]]. (Rappel: l’indice de Pearl est le nombre de grossesses observées pour 100 femmes pendant 12 mois d’utilisation d’une méthode contraceptive). Pour la contraception orale oestro-progestative, IPT=1 et IPP=8; pour le préservatif masculin, IPT=2 et IPP=15 [[OMS: Planification familiale / Contraception: Aide-mémoire n°351, février 2018. http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs351/fr/ ]].
Voici un tableau résumant les taux d’efficacité de certaines de ces méthodes [[Manhart, M.D., Duane, M., Linda, A., Sinai, I., Golden-Tevald J.Fertility awareness-based methods of family planning: A review of effectiveness for avoiding pregnancy using SORT,Osteopathic Family Physician,2013,5(1),2-8. _ https://www.factsaboutfertility.org/wp-content/uploads/2013/07/2013-Manhart-et-al-Review-of-Effectiveness-Osteopathic-Family-Plysician.pdf ]] et [[Brochure d’information à l’attention des professionnels de santé : «A medical update»(co-publiée par FACTS et Natural Womanhood): www.NaturalWomanhood.org/share/ www.NaturalWomanhood.org: site d’information sur les MOC par des professionnels de santé, à l’attention du grand public.]].
D’ailleurs, les MOC ne sont pas simplement une «contraception naturelle». Elles sont bien plus que cela, car elles permettent aussi aux couples en désir d’enfant de concevoir plus facilement (identification de la période fertile).
De plus, comme vous l’avez souligné dans le communiqué du 22/02, de nombreuses femmes présentent des symptômes gynécologiques (règles douloureuses, syndrome prémenstruel marqué, cycles irréguliers…). Utiliser les MOC, ce n’est pas être passif face à la gêne de nos patientes. Au contraire ! Les MOC permettent aux femmes de suivre leur santé génésique en observant leurs biomarqueurs de fertilité. Les femmes deviennent alors les premières actrices de leur santé. Les MOC permettent de pratiquer une gynécologie plus complète, utilisant le tableau d’observations comme outil sémiologique, afin de diagnostiquer précisément la cause de la pathologie, et de traiter précisément cette cause (ce que ne fait pas toujours le contraceptif hormonal). Les MOC ont donc toute leur place dans notre pratique médicale quotidienne. A l’image de l’ETP (éducation thérapeutique du patient), dont la place est croissante dans nos exercices, nous pourrions imaginer une IMP (information menstruelle de la patiente).
Oui, comme vous le soulignez, «des soucis avec la pilule, on en a toujours eu». Merci de le mentionner. En effet, des années durant, les femmes n’ont osé en parler en consultation, et nous avons négligé les effets indésirables jusqu’à la médiatisation des affaires dites «des pilules de 3ème et 4ème génération» en mars 2013.
Oui, les femmes connaissent aujourd’hui un désamour pour la pilule contraceptive avec une chute de 7,6% entre 2010 et 2016 [4], et se tournent plus volontiers vers le préservatif avec une augmentation de son utilisation de 4,7% en 6 ans [4]. (NB: comme de nombreuses autres études, le Baromètre Contraception de l’Inpes place dans la même catégorie («Autres méthodes») des méthodes très différentes: cape cervicale, diaphragme, symptothermie, méthode des températures seules, et retrait! Un amalgame regrettable pour la pertinence scientifique…)
Non, le taux d’IVG n’a pas augmenté depuis cette désaffection pour les hormones de synthèse. Il est même en légère baisse [[Vilain A. Les interruptions volontaires de grossesse en 2015. Etudes et Résultats, n° 0968, juin 2016 : 6 p. http://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er968.pdf ]]. D’ailleurs vous ne nous parlez pas du fait que 34% des femmes sous pilule déclarent ne jamais l’oublier [[Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes). Les Français et la contraception, Inpes, BVA, 2007 : 47 p. En ligne : http://www.choisirsacontraception.fr/pdf/francais_et_contraception.pdf ]]; que parmi les grossesses non prévues, 2 sur 3 surviennent chez des femmes utilisant une contraception [[Bajos N., Leridon H., Goulard H., Oustry P., Job-Spira N., Cocon Group. Contraception: from accessibility to efficiency. Human reproduction, 2003, vol. 18, n°5: p. 994-999]]; ou du fait que 23% des IVG sont pratiquées chez des femmes qui prenaient la pilule [[Bajos N., Lamarche-Vadel A., Gilbert F., Ferrand M. l., Group C., Moreau C. Contraception at the time of abortion: high-risk time or high-risk women? Human reproduction, 2006, vol. 21, n°11: p. 2863]] et [[Les études [10] à [12] sont citées dans le guide «Les essentiels de l’Inpes»: La contraception, comment mieux la personnaliser? http://inpes.santepubliquefrance.fr/50000/pdf/essentiels/1110-contraception.pdf ]]
Oui, les femmes veulent reprendre possession de leur corps et être autonomes dans cette gestion. C’est ce qu’elles appellent l' »empowerment ». Elles nous le disent en consultationquand il existe un espace de dialogue.
C’est pourquoi il est nécessaire que nous, professionnels de santé, soyons compétents et à la hauteur de leurs attentes, afin de les accompagner efficacement dans cette gestion de leur fertilité, en leur transmettant toutes les connaissances nécessaires sur le cycle féminin, en nous référant aux avancées scientifiques dans ce domaine.
Oui, certains hommes souhaitent s’impliquer davantage dans la gestion de la fertilité, et partager cette responsabilité à deux, alors qu’elle a trop souvent reposé sur les seules épaules des femmes.
Chers Confrères, quand cesserons-nous de faire croire aux femmes que les méthodes scientifiques d’observation du cycle sont archaïques ? peu fiables? approximatives? aléatoires?
Quand cesserons-nous de leur laisser penser que sans nous professionnels de santé, elles ne peuvent se connaître ? Les femmes ont le droit de comprendre comment fonctionne leur organisme. Les femmes en sont capables.
°°°°
1/ Nous souhaitons que les professionnels de santé passent plus de temps en consultation pour aborder la physiologie et la régulation des naissances
Les difficultés éprouvées dans nos professions sont nombreuses. La démographie médicale est critique dans plusieurs endroits de notre pays. Les praticiens sont l’objet de pressions de la part du public, de l’Assurance-maladie, des différents acteurs du système de soin. Ces insistances reflètent notre responsabilité et l’importance de notre exercice dans la vie de nos patients. Cependant, malgré ces difficultés, nous relevons le défi et avons à cœur d’être à la hauteur de ces exigences. Gynécologues, médecins généralistes et sages-femmes, nous recevons les femmes et intervenons à différents moments du parcours de soin. Nous savons donc qu’une consultation pour contraception (première consultation, ou consultation de renouvellement) prend du temps, et exige un dialogue de qualité avec nos patientes, afin de répondre au mieux à leurs attentes. Prenons-nous le temps de savoir où elles en sont? Ce qu’elles souhaitent? Proposons-nous des discussions avec leur conjoint? Décrivons-nous les mécanismes d’action du médicament ou dispositif médical que nous avons prescrit, et que la femme va utiliser parfois pendant plusieurs années?
2/ Nous souhaitons que la demande des couples qui souhaitent un moyen naturel de gestion de la fertilité soit valorisée
Lorsque nos patientes recherchent un moyen de gérer leur fertilité plus naturel, plus respectueux du corps et plus respectueux de l’environnement, que leur répondons-nous? L’augmentation du nombre de telles demandes est indéniable. Ces demandes émanent d’une volonté de connaissance et d’appréciation de la féminité (et non d’un antiféminisme ou de l’obscurantisme, ni d’une simple «peur des hormones de synthèse»); c’est bien plus que cela! Cependant, face à ces demandes, quelle est notre raisonnement? Même si nous ne sommes personnellement pas d’accord avec une telle démarche, fondons-nous notre réponse sur les données récentes de la science, ou sur notre opinion personnelle? De telles questions n’ont-elles pas déjà été posées, au cours des 30 dernières années, à des médecins et scientifiques de renom? Quelles réponses ont-ils apportées?
3/ Nous souhaitons que les études universitaires consacrent plus de temps à la physiologie du cycle afin que les professionnels de santé soient mieux formés sur ce sujet
Nos études universitaires évoquent rarement ce sujet. En réalité, de nombreux confrères se sont déjà penchés sur ces questions – dont nous avons cité quelques noms plus haut. Eux aussi étaient et sont gynécologues, endocrinologues, neurologues, pédiatres … et ils ont consacré leurs vies à la recherche sur la fertilité. Ils ont fait de nombreuses découvertes qu’ils ont publiées dans les journaux médicaux nationaux et internationaux (cf. sites internet cités en bas de page). Ils sont encore nombreux aujourd’hui à étudier ce sujet de la fertilité à travers le monde, car nous n’avons jamais fini de comprendre la physiologie du cycle ovulatoire [[Le CeMCOR est une entité dédiée à la recherche sur les effets du cycle menstruel et de l’ovulation sur la santé de la femme. Il dépend de l’Université de Colombie-Britannique (UBC, Vancouver, Canada). www.cemcor.ca ]].
Alors, ne devrions-nous pas nous donner la peine de lire leurs études, de nous informer, de nous former ? Ne devrions-nous pas être en mesure de conseiller les femmes, pour les orienter, si elles souhaitent une option à la fois scientifique, non-invasive et fiable, vers les méthodes d’observation du cycle? De leur faire confiance dans leur choix de se former? De les respecter dans leurs choix? Vous le savez tout comme nous: la contraception est un choix de la femme, du couple. Il n’est pas notre choix. Nous ne pouvons pas plaquer sur leur choix notre solution, notre prescription, au risque que cette prescription ne termine dans la corbeille à papiers.
Enfin, est-il encore normal au XXIème siècle d’achever nos études médicales sans connaître les aspects fonctionnels de la physiologie du cycle? Sans connaître précisément les bénéfices pour la santé de la femme apportés par les hormones naturellement produite lors du cycle physiologique? Sans savoir répondre à des questions simples? En balayant avec mépris les différentes méthodes d’observation du cycle sans se donner la peine de la précision sur chacune d’elle (les articles de presse du jour sont encore remplis d’inepties sur les MOC). C’est pourtant bien la réalité française, venant de la demande de nombreuses patientes. Alors n’hésitons pas à voir comment cela se passe chez nos voisins.
Je vous invite à lire différentes études (en anglais) sur les sites suivants.
A titre personnel, les professionnels de santé n’éprouvent peut-être aucun intérêt envers les méthodes (MOC) reposant sur l’observation des bio-marqueurs de fertilité (glaire cervicale, et/ou température basale, et/ou tests urinaires hormonaux). Mais ce n’est pas parce que ces méthodes ne nous intéressent pas, qu’elles n’intéressent pas les patientes. Je dirais même plus: ce n’est pas parce qu’elles ne nous intéressent pas, qu’elles ne sont pas fiables! (voir plus haut) Si nous ne répondons pas à la demande des patientes en conseillant les méthodes non-invasives scientifiques et fiables (MOC), nous prenons un grand risque: qu’elles se tournent alors vers les pratiques «naturelles» sans aucune fiabilité (retrait, Ogino, applications «calendrier» sur smartphones…).
Nous vous écrivons aujourd’hui en tant que professionnels de santé «pro choice». Nous souhaitons que les femmes et les couples aient le choix, vraiment le choix de leur contraception. N’avez-vous pas milité vous aussi avec le ministère de la santé en 2007 autour du slogan: «La meilleure contraception c’est celle que l’on choisit»? Nous professionnels de santé en sommes persuadés, et c’est pour cela que nous souhaitons interpeller la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale (FNCGM) et sa présidente, vous-même.
Et nous nous tenons à votre disposition.
Bien confraternellement,
Marion VALLET, sage-femme à Marcq en Baroeul, enseignante, monitrice et formatrice en fertilité WOOMB
Docteur Anne DEHEEGER, médecin généraliste à Nantes, monitrice de la méthode Sympto-thermique
Docteur Sophie TSNOBILADZE, médecin généraliste à Paris, formée à Fertility Care
Docteur Aude BRUSSIEUX, médecin généraliste à Nantes
Docteur Laetitia HERBIN, médecin à Gognies-Chaussée (59)
Professeur Catherine NEUWIRTH, médecin biologiste au CHU de Dijon
Professeur René ECOCHARD, chercheur en bio-statistiques au CHU de Lyon, instructeur de la méthode symptothermique
Docteur Isabelle ECOCHARD, médecin généraliste à Lyon, instructrice de la méthode Symptothermique
Docteur Marie Thérèse GRANIER, gynécologue médicale, formée en Napro technology à Belfort
Docteur Delphine OLLIVE, gynécologue obstétricien à Paris
Docteur Anne LEGRAND, gynécologue médicale dans les Yvelines
Docteur Denis BENICHOU, gynécologue obstétricien à Challans
Docteur Françoise PINGUET, gynécologue et formatrice en méthodes d’observation du cycle
Docteur Caroline TERRENOIR, médecin généraliste, monitrice WOOMB
Juliette CHOVE, sage femme instructrice Fertility care à Chové
Docteur Agnès GUILERM, médecin généraliste à Bruxelles
Myriam MININ, infirmière enseignante à Avon (77)
Anne-Charlotte NERON BANCEL, sage femme et monitrice WOOMB à Angers
Pauline AUZOU, sage femme à Nogent sur Marne
Docteur Christel LE MENAGER, médecin généraliste à Nantes, Formée en Napro technnology
Docteur Nathalie POUPON, médecin à Angers
Docteur Baudouin PINSON, médecin généraliste à Rouen, moniteur WOOMB
Sophie GUEROULT, pharmacien à Boulogne, instructrice Fertility care
Docteur Etienne GAISNE, chirurgien à Nantes
Anne Louise DUREL, sage-femme, monitrice WOOMB
Docteur Véronique CROIZE, médecin généraliste à Nantes
Claire DAUGUET, sage femme à Paris
Claire de CHAMBURE, sage femme à Bruxelles
Ysabel BLERVAQUE, infirmière, conseillère familiale et sexologue à Lyon
Docteur Bénédicte GACHIGNARD, médecin généraliste à Compiègne
Claire BODET, infirmière à Nantes
Adélaide LE GENDRE, sage femme à Saint Cloud
Suzanne LAGRANGE, sage-femme à Sèvres et monitrice WOOMB
Docteur Geoffroy CAVE, médecin généraliste, Suisse
Frédérique PIOCHE, sage femme et instructrice Fertility care à Saint Julien les Villas
Docteur Jean Pierre DICKES, médecin à Saint Etienne du Mont
Docteur Anne DEBILLY CERTIN, médecin généraliste à Saintes
Docteur Anne JOCHAUX, médecin généraliste à Bordeaux
Christelle ROBIC, sage-femme à Paimpol
Marie Caroline DEHARVENG, sage femme à Montreuil
France de LAMBERT, infirmière et instructrice en fertilité WOOMB à Bordeaux
Docteur Mathilde FABRE, médecin généraliste au Mans
Docteur Domitille BUISSON, médecin généraliste à Angers
Lucie ESPINASSE, sage femme à Osseja
Marie France COLMANT, sage femme et instructrice Fertility Care
Marie Sophie BOOGAERTS, infirmière à Brest
Constance de OLIVEIRA, infirmière à Les Clayes sous bois
Marie Amélie ROUDAUT, infirmière à Courbevoie
Caroline MICHELIN, sage femme à Paris
Docteur Anne Laure COMTE, médecin à Angers
50.
Marie Charlotte NISHIMWE, sage femme à Tours
Marie LEGRAS, sage femme à Montrouge
Docteur Ludivine ROUX, médecin généraliste à Angers
Docteur Camille BOEDEC, médecin généraliste à Saint Georges d’Espéranche
Docteur Marguerite de COURCY, médecin généraliste à Mesnard la Barotière
Raphaelle JOLY, sage femme à Bollwiller
Cécile d’ARGOUGES, sage femme à Nantes
Louise ROSE, sage femme à Paris
Mathilde PILON, infirmière à Lyon
Marine DACUNHA, sage femme à Villeurbanne
Bénédicte LHUILLIER, ostéopathe à La Celle saint Cloud
Agnès HUDE, sage femme à Paris
Marie NAVILLE, infirmière à Jouy en Josas
Docteur Lou DUB, médecin à Lyon
Docteur Anne Sophie LEMOINE, médecin à Besançon
Marie Astrid GRÄMIGER, sage femme à Lausanne
Laurence LAGNEAU, sage femme à Villefranche sur Saone
Marie RUYANT, infirmière à Tarbes
Mathilde TERNYCK, interne en médecine générale à Angers
Solène MOTTE, infirmière à Paris
Marion ALLO, sage femme à Rouen
Alix RIME, sage femme à Paris
Ségolène LAMBARD, sage femme à Paris et instructrice en fertilité WOOMB
Marine de VANDIERE, interne en médecine générale à Grenoble
Claire GRANGE, sage femme et instructrice en fertilité Billings à Meylan
Adélaïde ARTUR, sage femme et monitrice de la méthode symptothermique à Lyon
Aliénor LEFEBVRE, à Bordeaux
Sybille PREDIGNAC, sage femme à Rennes
Docteur Isabelle CATHIGNOL, médecin à Grenoble
Astrid LEGRAND, infirmière et instructrice en fertilité WOOMB à Clamart
Hélène GUINARD, sage femme à Paris
Astrid MANOURY, sage femme et instructrice de la méthode symptothermique à Lyon
Docteur Marie GARMIER, médecin généraliste à Lyon
Sylvie GOMES, sage femme à Paris
Hermine MARTY, sage femme à Blois
Camille de POULPIQUET, infirmière à Saint Brieux
Marie Alix RIOBE, infirmière et monitrice des la méthode symptothermique à Saint Solin de Morestrel
Marie THIEBAULT, sage femme à Belfort
Gwenola ERNST-METZMAIER, sage femme à Paris
Alix ROUSSEL, sage femme à Paris
Docteur Marie-Bénédicte BONAL, pharmacien d’officine à Montrouge
Docteur Clémence FOYER, médecin généraliste à Sillé le Guillaume
Marine LE MASSON, sage femme à Saint Xandre
Laetitia GONCALVES, sage femme à Compiègne
Docteur Eloïse DUREUIL, médecin généraliste à Bois Guillaume
Thérèse OUSS, interne en médecine générale
Caroline ANGLEYS, sage femme et instructrice Fertility Care
Docteur Lucile GRASSET, Médecin généraliste à Meylan
Marie-Alice JOURNU, sage femme à Saint Jean de Luz
Docteur Mathieu REPELLIN, médecin généraliste à Gap
100.
Docteur Charlotte VABRE, médecin généraliste à Saint Lumine de Clisson
Docteur Anne Claire COURAU, médecin généraliste en soins palliatifs à Puteaux
Clémentine HUET, infirmière à Paris
Docteur Laure de VREGILLE, médecin au Chesnay
Marie VANDEWALLE, interne en médecine générale à Nantes
Camille GOUMET, sage femme à Eaubonne
Docteur Laurence VANNESTE, pharmacien d’officine à Bois d’Arcy
Docteur Guillaume ANDRE, pharmacien à Lucon
Ségolène SEILLAN, infirmière à Levallois Perret
Docteur Thérèse HENRY, pharmacien d‘officine à La Madeleine
Marie France MORINAUX HARDEBOLLE, sage femme à Guérard
Docteur Philippe BIEDERMANN, médecin généraliste à Belfort
Docteur Andreia CUNHA DOS SANTOS SILVA, médecin généraliste à Bruxelles
Inès DUTHEIL, sage femme à Paris
Docteur Josiane JUSTIN-DEKPONTO, pharmacien à Paris
Hélène DUBUS, interne en médecine générale à Nancy
Camille de BOURNONVILLE, infirmière santé travail à Lille
Camille ORGIAZZI, sage femme à Paris
Docteur Morgane VANDERPERRE, médecin généraliste à Issy les Moulineaux
Laurence DELANNOY, sage femme à Croix et instructrice Fertility care
Docteur Véronique PAYEN, médecin généraliste à Rennes
Docteur Jean DELIBES, pharmacien à Sèvremont
Docteur Mathilde de COURVILLE, pharmacien à Voisins le Bretonneux
Docteur Michel FLESCH, médecin hématologue à Dijon
Docteur Hervé LE MENAGER, médecin cardiologue à Nantes
Dominique MILJANOVIC, sage femme à Vertou
Docteur Lucile ROUANET, médecin du travail au Puy en Velay
Docteur Blandine GERARD, pharmacien d’officine à Beauchamp
Inès de MOULINS, infirmière à Paris
Solenne HECQUET, infirmière à Anthony
Docteur Sophie MUNCH, médecin généraliste à Marcq en Baroeul
Brigitte DELIBES, infirmière à Nantes et monitrice Billings
Alexandra APPRIOU, infirmière à Mercurey
Philippine HOSTACHY, infirmière à Orléans
Hélène CANAT, infirmière à Perros Guirec
Docteur Jean Marie PALLIER, médecin généraliste à Nantes
Docteur Sabine PINSON, médecin généraliste à Rouen
Sophie SERLOOTEN, sage femme à La Madeleine
Laure MATRON, étudiante sage femme à Paris
Docteur Brice GRIVEL, médecin généraliste au Pin en Mauges
Docteur Solène PEIGNE, pharmacien d’officine à Angers
Docteur Mathilde LE MER, médecin généraliste à Nantes
Docteur Elise PANTEL, médecin généraliste à Nantes
Marguerite LEGENDRE, sage femme à Saint Nazaire
Juliette DUBREUIL, infirmière à Thorigné Fouillard
Docteur marguerite d’HARCOURT, médecin généraliste à Belfort
Docteur Elisabeth LEBORGNE, médecin généraliste à Rennes
Sophie LANOISELEE, sage femme à Vanves
Docteur Pascale POCH, médecin à Volonne
Léa VERRIER, étudiante sage femme à Lille
150.
Claire VALETTE, infirmière à Tounon
Laure-Marie MAYAUD, sage femme à Cholet
Charlotte TUAL, infirmière à Nivillac
Laurence HENRY, infirmière anesthésiste à Yutz
Hermine C., infirmière à Lyon
Philippine JOYE, sage femme à Toulon
Docteur Pauline MOTTE VINCENT, médecin généraliste à La Roche sur Yon
Docteur Eulalie DELBENDE, pharmacien hospitalier à Rouen
Sophie LAUNAY, infirmière à Metz
Catherine LEIBER, infirmière à Bouchemaine
Julie CARON, infirmière en Guadeloupe
Inès de la MESSELIERE, sage femme à Paris
Solène BERTHE RICHARD, infirmière et instructrice en fertilité WOOMB
Quitterie AUMONNIER, infirmière à Paris
Docteur Hortense ISAMBERT, médecin généraliste à Le Pellerin
Claire GUERRA, interne en endocrinologie à Paris
Quitterie de FONTENAY, infirmière à Paris
Docteur Florence GERAUDEL, médecin généraliste à Nancy
Clothilde DEPRECQ, infirmière à Madrid
Docteur Isabelle BUGUET, médecin du travail à Nice
Docteur Come GERARD, médecin urgentiste à Saint Denis
Docteur Hélène LAFARGUE, pharmacien d’officine dans l’Oise
Claire VERINER, infirmière à Saint Nazaire
Docteur Claire CHASSANG, pharmacien d’officine à Boisset les Montrond, monitrice en symptothermie
Docteur Marion GUILLEM, médecin généraliste à Bourges
Bertille SEVE, sage femme à Fontainebleau et monitrice de la méthode symptothermique
Ombeline du BOISLOUVEAU, infirmière à Saint Herblain
Elisabeth de CHARRY, infirmière scolaire à Chartres
Docteur Elisabeth POUGET, médecin de PMI retraitée
Docteur Hélène VERMERSCH, médecin endocrinologue au CHU d’Angers
Docteur Claire CUEILLE, pharmacien d’officine à Angers
Docteur Marie-Reine MAROT, pharmacien d’officine à Paris
Charlotte de la MESLIERE, interne en médecine générale à Laval
Docteur Edouard SEVE, médecin allergologue à Fontainebleau
Pauline de GERMAY, masseur kinésithérapeute à Paris et monitrice de la méthode symptothermique
Marie HELOU, interne en médecine générale à Nantes
Clotilde de CHIVRE, étudiante sage femme à Paris
Docteur Mathilde ALLARD, médecin généraliste à Nantes
Marie-Elisabeth CAILLEMER, infirmière à Paris
Docteur Clotilde MARTIN DES PALLIERES, médecin généraliste à Fontaine les Dijon
Constance BOUREL, sage femme à la Réunion
Geneviève OLLIVIER, infirmière à Toulon
Pierre GEFFARD, kinésithérapeute à Talence
Clémence ASSIER DE POMPIGNAN, infirmière puéricultrice à Versailles
Docteur Marie CRESPIN, pharmacien d’officine à Tours
Aude de PARSEVAL, infirmière à Ligueil
Bernadette MELOT, interne en hépato-gastro-entérologie à Marseille
Docteur Sophie de la FORTELLE, médecin pneumologue-somnologue à Paris
Docteur Caroline DEMETZ, médecin généraliste à Mesnil-Esnard
Clémence GELAN, infirmière à Carcassonne
200.
Rita de LABRIOLLE, infirmière à Toulon
Docteur Timothée DURAND VIEL, médecin généraliste à Lyon
Quiterie DALL’ORSO, infirmière à Montauban
Camille JOUFFRAULT, infirmière à Chantilly
Héloïse MICHEL, infirmière à Paris
Camille DANCOINE, sage femme à Marcq en Baroeul
Docteur Marie SAHUT D’IZARN, médecin à Boulogne Billancourt
Eléonore BONTE, sage femme à Saint Cloud
Amélie BARRET de GASSART, médecin généraliste au Luxembourg
Cécile DUVAL, kinésithérapeute à Bourg en Bresse
Docteur Charlotte de ROCHEBRUNE, médecin généraliste à Paris
Clarisse STEODIJK, infirmière à Paris
Hortense PAMART, infirmière à Paris
Bernadette YOUGBARE, sage femme au Burkina Fasso
Docteur Jacques MALEFOND, médecin généraliste à Marseille
Docteur Nicolas DUPONT, médecin généraliste à Magland
Docteur Marie-Claude GOUTTEBEL, médecin cancérologue et chef de service en oncologie médicale aux hôpitaux Drome Nord
Docteur Mathilde des ROBERT, médecin généraliste à Lyon
Thérèse PREMONT, infirmière à Asnières sur Seine
Blanche Marie de REGLOIX, infirmière à Saint Symphorien de Marmagne
Docteur Edouard de MONTALEMBERT, médecin généraliste à Bordeaux
Docteur Sophie de MAUNY, pharmacien à Issy les Moulineaux
Claire Marie ETCHECOPAR, infirmière et instructrice Fertility Care
Morgane BOUZARD, infirmière à Paris
Docteur Florence BEHAGHEL, médecin généraliste à Angers
Véronique BARRE, sage femme à Bourgoin Jallieu
Marie de LESQUEN, infirmière à Versailles
Marion de REBOUL, sage femme au Montellier
Laetitia CHASSAING, sage femme à Lyon
Pascale LAFOUX, infirmière à Chateaubernard
Mélissa CARLIER, kinésithérapeute à Nantes
Docteur Sybille NUIRY, pharmacien d’officine à Lyon
Mathilde CHOCQUEL, sage femme à Lyon
Docteur François PLOTTIN, médecin gastro-entérologue-hépatologue à Grenoble
Alix DERINCK, infirmière de bloc à Annecy
Claire COCHET, infirmière à Lyon
Mélanie ALLEMAND, sage femme à Viuz-en-Sallaz
Marie Alice TRAN, interne en médecine générale à Chaville
Docteur Blandine BARBIER, chirurgien dentiste à Lyon
Orianne de HEEMPTINNE, infirmière à Bruxelles
Marie Bernadette THOORENS, infirmière à Cuers
Docteur Géraldine OURGHANLIAN, médecin généraliste à Bourg en Bresse, instructrice en méthode symptothermique
Docteur Marion LE BLEIS, pharmacien à Asnières sur Seine
Anne BONGARD, sage femme hospitalière aux Sables d’Olonne
Charlotte GOMART, sage femme à Lyon
Mathilde BESSONNEAU, infirmière à Angers
Docteur Béatrice SEVE, médecin gynécologue-obstétricien à Saint Laurent du Maroni
Madeleine GANTELET, sage femme à Lyon
Aude DELTOMBE, infirmière à Fontenay le Comte
Agnès OLLIVIER, infirmière à Montmorency
Claire SAULNIER, infirmière à Grenoble
Florian PERRIN, externe en médecine à Rouen
Estelle BARRET, interne en médecine générale
Docteur Cécile CHAMPETIER DE RIBES, médecin généraliste en PMI à Saint Jacques de la Lande
Cécile DUPOYET, infirmière à Nice
Diane POUZOULET, sage femme à Etrelles
Pauline MOREL, infirmière au Chesnay
Docteur Marie MORDEFROID, médecin radiologue en imagerie de la femme
Quittrie POMMERET, externe en médecine à Brest
Docteur Bénédicte CLEMENT, médecine généraliste urgentiste à Lyon