« Quoi de plus intime à la vie que la vie elle-même, l’histoire de nos premiers et nos derniers instants ? Cette vie que nous avons reçue, nous pouvons la transmettre. Et puis un jour, cette vie passera, la nôtre et celle de ceux que nous aimons… La science aujourd’hui permet aussi bien de donner la vie que la mort. Mais comment ne pas nous tromper ? Jusqu’où peut-on aller dans la maîtrise de la vie, à son début et à sa fin ?
Voilà l’enjeu du Manuel BIOéthique des Jeunes : former à cette responsabilité immense, pour ne pas improviser dans l’urgence.
7 chapitres pour comprendre
Le Manuel aborde les thèmes essentiels de la bioéthique : l’histoire d’un petit être humain, l’avortement, le diagnostic prénatal, l’assistance médicale à la procréation, le diagnostic préimplantatoire, les cellules souches et le clonage et enfin l’euthanasie. Pour chacun de ces thèmes, sont présentés une définition claire, les méthodes utilisées, la législation française, des questions et réflexions éthiques ainsi que des témoignages.
Les enjeux éthiques
Le Manuel BIOéthique des Jeunes remet en perspective la réalité des faits biologiques et leurs implications éthiques et commence par « démaquiller » les mots. Ainsi, quand on propose à une femme une « réduction embryonnaire » ou un diagnostic préimplantatoire, de quoi s’agit-il ? Qu’est-ce qu’un « bébé médicament » ou un transfert nucléaire ? Quelles sont les conséquences des nouvelles possibilités que nous offre la médecine dans le domaine des sciences de la vie ?
Si l’assistance médicale à la procréation permet à certains couples stériles d’avoir un enfant, elle a aussi entraîné en France la conception d’un stock de plus de 120 000 embryons congelés souvent appelés surnuméraires parce qu’ils ne répondent plus à un projet parental. Ils pourront être détruits ou faire l’objet d’expérience… C’est ainsi que tout s’enclenche et que recule sans cesse la frontière de l’éthique.
Comprendre avant d’agir
Décider
Combien de jeunes aujourd’hui sont confrontés à l’avortement et décident dans l’urgence, soumis à la pression de l’entourage et des délais à respecter, sans réaliser les conséquences de leur acte tout au long de leur vie ? Peut-on parler alors d’un choix libre ? Après un diagnostic prénatal défavorable voire incertain, combien de femmes témoignent de la pression du corps médical pour recourir à un avortement dit « thérapeutique » et s’y sont laissées conduire sans bien réaliser ce qui leur arrivait ? Vers quelle société nous mène cette politique de dépistage systématique de l’anomalie et du handicap ? Il est urgent d’y réfléchir.
Une immense responsabilité
Le droit souvent court après la technique, pressé par les scientifiques de rendre permis dans la loi ce que permet la technique. Est-ce éthique pour autant ? Que signifie le pouvoir de vie et de mort sur quelqu’un parce que la loi le permet ? De quelle liberté parle-t-on ? Et quel avenir nous promet une société où le modèle féminin prétend construire son identité en tuant son enfant et où le meurtre programmé des plus âgés et des plus blessés apparaît comme un sommet de compassion ?
L’objectif de ce Manuel BIOéthique des Jeunes est de faire découvrir notre immense responsabilité d’homme et de femme face à la transmission de la vie, de réfléchir avant d’être confronté à ces questions vertigineuses, d’améliorer les connaissances en aidant chacun à percevoir sa propre mission.
Manuel BIOéthique des Jeunes, par la Fondation Jérôme Lejeune : disponible gratuitement sur simple demande auprès de [email protected]
ou 31 rue Galande, 75005 Paris – 01 55 42 55 15.